Discours du Président Exécutif du Mouvement Républicain (MR) LE 15 AOÛT 2023.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT EXÉCUTIF DU MOUVEMENT RÉPUBLICAIN (MR) À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DU 63EME ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DU CONGO, LE 15 AOÛT 2023.

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Congolaises, Congolais, Mes chers compatriotes,À l’occasion de la journée du 15 Août 2023 prochain, marquant la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance de notre pays le Congo, permettez-moi de m’adresser à vous.Avant tout propos, je voudrais tout d’abord présenter mes sincères condoléances aux familles des victimes de la triple épidémie qui sévit dans le département du Niari et ses environs. Car ces trois épidémies ont une nouvelle fois démontré le caractère précaire de notre système de santé et l’irresponsabilité du gouvernement actuel ; tout en ayant mis en valeur certains politiciens véreux champions de la récupération politique, qui se sont substitués à l’État congolais, en ayant organisé des cagnottes qui ont indigné le peuple congolais en voyant le Président de la République participer à celles-ci, alors qu’il est le garant du respect de l’ordre constitutionnel. Ce qui constitue une violation de la constitution du 25 Octobre 2015 dans son article 36 qui dispose que : « L’État est garant de la santé publique. ».Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais,Depuis un moment au Congo, nous constatons une violation sans fin des libertés fondamentales garanties par notre constitution et un recul vertigineux de notre « piètre démocratie ».En effet, en date du 12 Août 2023, la Fédération du Mouvement Républicain (MR) de Pointe-Noire allait tenir son Assemblée Générale élective dans une salle close et sécurisée, comme cela a été le cas il y a 4 ans au même lieu. Malheureusement les autorités préfectorales de la ville de Pointe-Noire ont interdit la tenue de cette activité sur la base des raisons fallacieuses comme quoi « toutes les activités politiques seraient interdites dans cette localité en raison de la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance de notre pays », tout en oubliant que le Congo est en pleine période des élections sénatoriales : et donc les activité politiques sont belles et bien en cours dans notre pays.En outre, ces élections sénatoriales sont presque sans enjeux, car les résultats sont connus d’avance, permettant au Parti Congolais du Travail (PCT) de se tailler le plus grand morceau c’est à dire 55 Sénateurs sur 72 sièges et laissant ainsi des miettes aux alliés de la majorité présidentielle, à l’opposition de facette, aux partis politiques du centre et les indépendants, qui eux se contenteront de se battre pour les 17 sièges restantes dans une lutte sans merci. Bref, là encore c’est le PCT et son Président qui décideront de qui sera Sénateur, en témoigne aussi bien la sortie récente d’un candidat membre de l’UPADS ou encore la présence du Président de l’UDH YUKI dans la délégation du PCT, que la lettre du premier Secrétaire de l’UPADS adressée au  Ministre de l’intérieur et membre du Bureau politique du PCT avec une copie au Secrétaire général du PCT.Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Mouvement Républicain (MR) est face à une interdiction d’activité politique pourtant garantie par la loi, car on se rappelle aussi de l’interdiction infligée au Mouvement Républicain (MR) par les autorité préfectorales de Brazzaville, de tenir un meeting de commémoration des anciens leaders politiques de ce pays en date du 25 Mars 2023. C’est une violation de plus de :

  • L’article 27 de la constitution du 25 Octobre 2015 qui dispose que : « L’État reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, les libertés d’association, de réunion, de cortège et de manifestation ».- L’article 3 de la loi n° 20-2017 sur le statut de l’opposition qui dispose que : « les partis politiques ou groupement de partis politiques de l’opposition et leurs membres jouissent de toutes les libertés publiques garanties par la Constitution du 25 Octobre 2015. Ils exercent, dans ce cadre, leurs activités politiques ».
  • Ceci témoigne, non seulement la volonté de ce régime de museler l’opposition en général et le Mouvement Républicain (MR) en particulier, mais aussi la volonté manifeste et délibérée d’un retour vers le monopartisme si ce n’est déjà pas le cas.

    Congolaises, Congolais, Mes chers compatriotes,

    Nous nous rappelons tous que dans les années 1990, et plus précisément en 1992, le Président Denis SASSOU NGUESSO et son parti politique (le PCT) après avoir perdu les élections présidentielles et subi l’échec de l’alliance avec le Président Pascal LISSOUBA, s’étaient retrouvés à l’opposition. Ainsi, nous nous rappelons très bien des actions que ces derniers avaient menées en tant que parti politique d’opposition, jouissant de tout leur droit et parfois, atteignant même la frontière entre la démocratie et l’insurrection populaire.

    C’est dans cette spirale de limites vers l’embrasement que le Président Denis SASSOU NGUESSO déclarait, je cite : « Lorsque la constitution est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter ». Ici, j’évoque ce fait historique pour mettre le Président Denis SASSOU NGUESSO face à ses responsabilités et lui rappeler que la roue tourne.

    Voilà pourquoi je réitère mon engagement solennel de lutter aux côtés du peuple congolais pour la venue d’une véritable démocratie et d’un État de droit dans notre pays.

    Peuple congolais, Mes chers compatriotes,Il y a un adage qui dit : « On ne fait pas la fête lorsque ça brûle chez le voisin ». La République Démocratique du Congo est un pays frère, où nos deux peuples partagent la même culture, des langues communes et plusieurs types de frontières dont terrestres et fluviales ; la sagesse diplomatique voudrait aussi que l’on s’inspire des erreurs des autres pour en tirer des leçons.La guerre dont la République Démocratique du Congo fait face à l’Est de son territoire, contre les groupes rebelles du M23 « soutenus par le Rwanda d’après les Nations Unies », nécessite en réalité, non seulement l’implication diplomatique de notre pays mais aussi celle de la communauté internationale.Il y a maintenant plus de 2 ans depuis la création du « ministère de la coopération internationale et du partenariat publique privé », dirigé par Monsieur Denis Christel SASSOU NGUESSO qui n’est autre que le fils biologique du Président Denis SASSOU NGUESSO ; l’on remarque des signatures des accords de partenariats çà et là, sans consultation préalable du parlement congolais, et donc en violation flagrante de la constitution du 25 Octobre 2015.Le cas le plus choquant est celui des accords signés avec l’État du Rwanda, via la branche économique du parti politique du Président Rwandais « le Front Patriotique Rwandais » via la société Crystal Ventures.

    Le peuple congolais remarque avec beaucoup d’étonnement et d’indignation l’octroi de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terre appartenant à la nation congolaise aux fermiers rwandais.

    Mes chers compatriotes, Peuple congolais,D’après le « bulletin N° 07/Août-Sept 2023 »  de la Fédération de l’Opposition Congolaise via la Composante – CJ3M dirigée par Monsieur Jean Félix DEMBA-NTELO, « les accords de Monsieur SASSOU NGUESSO et Monsieur Paul KAGAME sont des actes intentionnels et délibérés du Président congolais et posent avec pertinence deux autres problèmes autrement plus graves :

  • Celui de la personnalité même du Président de la République du Congo, agissant dans l’ignorance totale des réalités socio-économiques et culturelles des populations des zones bardées aux sujets rwandais ;Celui de la personnalité de l’aréopage de cadres et intellectuels, opportunistes invétérés de toutes les origines ethniques du Congo, associés à la gestion du pouvoir d’État et qui accompagnent sans rechigner, le Président SASSOU NGUESSO dans la prise des décisions aussi suicidaires pour le pays.
  • C’est pourquoi, la décision prise par le Président SASSOU NGUESSO, en violation flagrante de la Constitution, de céder de vastes étendues de terrains agricoles (12.000 hectares) aux sujets rwandais pour un quart de siècle renouvelable, dans les Départements sud du pays (le Pool, la Bouenza et le Niari), tout en étant une grave atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité du Territoire congolais, constitue en outre une véritable agression des populations rurales des Districts concernés, contraintes de cohabiter et de partager leur terroir, sans qu’aucun mécanisme légal de consultation nationale, ou même locale, n’ait été préalablement déclenché.Une source de tensions, de troubles de la paix et de perturbations des structures socio-économiques et culturelles régissant depuis plusieurs siècles, les évolutions des modes de vie des populations rurales de ces localités.

    Le Président SASSOU NGUESSO et les membres de son Gouvernement, peuvent-ils ignorer :

  • que toutes les études économiques faites par tous les experts avant et après l’indépendance, ont suffisamment démontré que la vallée du Niari, qui s’étend du Pool à l’entrée du Mayombe, a été déclaré comme le grenier du Congo ?que depuis l’époque coloniale jusqu’aux années 1980, soit 20 ans après l’indépendance, les populations de cet espace géographique du Congo, s’étaient entièrement consacrées à une production agricole intense et diversifiée, dans les produits de base comme le maïs, l’arachide, le haricot, les tubercules de manioc, le riz, les diverses patates, la banane douce et plantain, la canne à sucre, les fruits les plus divers (mangues, oranges, mandarines, pamplemousses, avocats, citrons etc). Une variété de produits recherchés à l’exportation et qui font la richesse de plusieurs pays tropicaux ?
  • que grâce aux activités agricoles et à la présence des usines de transformation de leurs produits, les populations des contrées de la vallée du Niari avaient connu, avant même l’indépendance, des progrès réels, tant au niveau des revenus des ménages que dans la qualité de l’habitat, bâtit avec des murs en briques cuites et les toitures en tôles galvanisées ou en aluminium ?
  • que la production agricole des paysans dans cette partie du pays, a contribué à l’autosuffisance alimentaire des populations locales et à l’alimentation des agglomérations urbaines de Brazzaville et de  Pointe-Noire ?qu’en plus de l’alimentation des populations rurales et urbaines, la production paysanne dans la vallée du Niari a permis la fourniture en produits de base, sans importation, des usines de transformation de manioc à Mansoumba,  de sucre,  d’huile d’arachide et d’aliments de bétail à Nkayi, etc ?que la vocation agricole de cette vallée a amené le Gouvernement, avec le soutien des organisations internationales de recherche, à créer dans la Bouenza, le Centre de Recherche Agronomique (CRAL) et la Station Fruitière de LOUDIMA ?
  • que de Mindouli à Dolisie, dans les Districts de Mfouati, de Boko-Songho, de Mouyondzi, s’étaient développés plusieurs Ranch et autres activités agro-pastorales modernes de haute productivité. ».
  • Peuple congolais, si le Président de la République ignorait les atouts de tout ce potentiel de développement, pourquoi ne s’est-il pas informé auprès de plusieurs de ses associés politiques et des cadres originaires des Districts des Départements concernés ?

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    En revanche, s’il y a un plan macabre de succession derrière ces accords, je voudrais rassurer au peuple congolais qu’il n’aura pas de plan de succession dynastique au Congo.
    • – Je répète, il n’aura pas de plan de succession dynastique au Congo.- Je répète pour une bonne compréhension, il n’aura pas de plan de succession dynastique au Congo.
    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    Après l’affaire de la mairie de Louandjili où l’État congolais incarné par le Maire, son Secrétaire général et le Président du tribunal de cet arrondissement, ont attribué la nationalité congolaise aux sujets étrangers moyennant de l’argent ; c’est très récemment que nous avions vu une citoyenne de la République Démocratique du Congo détenir un passeport congolais et en exhiber, alors que les congolais eux-mêmes peinent pour avoir ce document pourtant payant.

    Ici, je ne relève que les faits connus par les Congolais, mais savons-nous combien d’étrangers ont accédé à notre nationalité plus facilement tout en bénéficiant plus d’avantages que les Congolais d’origine ?

    Cette question troublante de notre identité prive aujourd’hui un digne fils de notre pays de la jouissance de sa liberté de mouvoir, ceci dans l’anarchie totale et l’arbitraire tout en violant ses libertés fondamentales. Je profite donc ici, de demander la libération immédiate et sans condition de « Ya SAMBA », car son péché ayant été le fait de dire tout haut ce que tout le monde dit tout bas.

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais,

    Après 63 ans d’indépendance, dont près de 50 ans de règne du Parti Congolais du Travail (PCT), l’économie de notre pays le Congo repose  principalement sur l’exploitation des hydrocarbures (pétrole) et l’activité industrielle ne repose que sur la production de biens de consommation comme le tabac, le ciment, le savon et les boissons alcoolisées. Sachant que d’après la banque mondiale, en 2022, le chômage des jeunes avait atteint 30,5 %, un taux globalement très élevé (dont 31,6 % chez les jeunes femmes). Ce qui rend les jeunes du Congo plus vulnérables que ceux d’ailleurs, car ils sont confrontés à une situation particulièrement difficile. Tandis qu’ailleurs, en Côte d’Ivoire par exemple, les dernières données de l’Organisation internationale du travail publiées en Janvier 2023 montrent que le taux de chômage des jeunes était seulement de 3,5 % en 2021. Tous les indicateurs macro-économiques de notre pays sont au rouge.

    Face à l’augmentation brutal du prix du super carburant et le manque des mesures d’accompagnement de la part du gouvernement actuel, nous constatons une inflation galopante et une augmentation du coût du panier de la ménagère ; ce qui appauvrit extrêmement la population congolaise. Pourtant les revenus pétroliers de l’État congolais se chiffrent à plusieurs milliards dollars US, mais la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de 1 dollar US par jour ; et l’enlisement dans la mauvaise gouvernance par le Parti Congolais du Travail (PCT) et alliés, le manque d’une véritable stratégie pour le développement économique et social ont fait inscrire le Congo, malgré la richesse et la diversité de ses ressources, à l’initiative de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE). Hélas avec plus de 95 % du commerce aux mains d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère.

    Alors que parallèlement, ceux-là même qui nous ont mis dans cette situation, donc le pouvoir actuel, avec des détournements de fonds publics pour ne citer que : l’affaire FIGA, les 14.000 milliards des générations futures, les fonds de gestion de la pandémie de la COVID-19 ; et tous les autres scandales financiers révélés par Global Witness, les Panama papers, les Pandora papers, les journaux français Libération et le Canard Enchaîné, etc… ; vivent dans l’opulence absolue, tout en continuant à piller notre pays sous le regard impuissant du peuple congolais. Tout ceci, sans oublier leur incompétence avérée et la célébration par leur soin des endettements.

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    La situation de nos étudiants reste et demeure préoccupante, notamment celle des bourses d’étude. Ainsi, nous nous rappelons tous de la sortie médiatique de Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre de notre pays, chef du gouvernement, en fin d’année 2022, où il déclarait que « les étudiants devaient percevoir leurs bourses en fin d’année 2022 », mais curieusement nous sommes déjà au mois d’Août 2023 et cette promesse n’a toujours pas encore été tenue. Comment peut-on donc faire confiance à un Premier Ministre qui ment aux étudiants au vu et su de tous ? Cela témoigne de l’irrespect total vis-à-vis de la relève, des futurs cadres. Par conséquent, ce mensonge n’est pas sans incidence, lorsque nous entendons le cri d’alarme de nos étudiants dans différents pays, qui sont devenus pour la plupart, des mendiants pour certains hommes et des prostituées pour certaines femmes.

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    C’est dans l’unité, le travail et avec un esprit patriotique que j’encourage et félicite le travail abattu par la société civile congolaise qui, depuis un moment, est sortie de sa léthargie avec des initiatives louables au profit du peuple congolais. À cet effet, je me réfère ici à la plainte déposée au tribunal de grande instance de Brazzaville contre les crimes économiques du régime actuel et la récente coalition mise en place pour lutter contre la vie cher dans notre. Car ce sont des initiatives louables et qui méritent un soutien total des politiques. C’est pourquoi le Mouvement Républicain (MR) reste disponible pour toute sollicitude allant dans le sens de mettre à nu toutes les manœuvres en défaveur du peuple congolais et qui ont tendance à priver ce dernier du strict minimum vital.

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    Le récent sommet Russie-Afrique, auquel notre Président de la République a pris part, a témoigné de la carence récurrente de ce dernier à s’acclimater au 21ème siècle et ses réalités. Car nous avons tous suivi l’intervention du Président de la transition du Burkina Faso, Monsieur Ibrahim TRAORÉ sur les attentes de la jeunesse africaine qui constitue les 72% de population africaine. Voilà des sujet que l’on évoque dans de telle messe, au lieu d’aller raconter les difficultés endurées en chemin tout en dénonçant les occidentaux dont certains d’entre eux lui avaient soutenu et permis son retour au pouvoir par un coup d’État militaire en 1997 contre un Président élu démocratiquement, j’ai cité, le Professeur Pascal LISSOUBA.

    D’ailleurs, Il y a un adage dans ma langue maternelle qui dit « on ne raconte pas les difficultés rencontrées à la chasse aux parents ».

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    Nous vivons l’ère du plus mauvais régime qu’aura connu notre pays, celui incarné par un homme qui a dirigé ce pays pendant plus de 40 ans cumulés, et qui est incapable de donner au peuple congolais le stricte minimum afin de vivre dans la dignité. Nonobstant tout le bien-être que profite le Président Denis SASSOU NGUESSO, il fait plus de mal au Congo que de bien, que ça soit en terme de gestion catastrophique, chaotique et opaque, y compris dans le sens moral. Dans la mesure où l’on vit et l’on entend les mots répugnants qui cassent l’unité nationale et la cohésion sociale. Ici, je fais référence au tribalisme, népotisme, le repli identitaire, le favoritisme, le régionalisme et bien d’autres antivaleurs.

    Mes chers compatriotes, Congolaises, Congolais

    Demain, nous célèbrerons le 63ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de notre pays le Congo. Face au poids de l’histoire et à la réalité de l’heure, peut-on dire que nous sommes réellement un État indépendant, lorsque :
    • – les importations dépassent les 90% dans tous les secteurs ?- nos étudiants sont obligés de voyager à l’étranger pour étudier et  se faire humilier par manque de soutien de l’État ?- notre économie reste une économie de rente et de cueillette ?- nous continuons à utiliser une monnaie coloniale, le FCFA ?- nous manquons des statistiques réelles, crédibles et dépendons de celles fournies par les organismes étrangers ?- nous continuons 63 ans plus tard à utiliser le même chemin de fer laisser par les colons ?- nous utilisons les mêmes bâtiments administratifs laisser par les colons 63 ans après ?- même certains départements sont coupés de la capitale à l’instar de la Likouala ?- les évacuations sanitaires des caciques du pouvoir et leur parents représentent des milliards chaque année et parallèlement le système sanitaire est à terre ?- après 63 ans Pointe-Noire qui pompe 110 millions de barils de pétrole par an est toujours sans université et pire encore la population vit dans une pauvreté chronique et une précarité inouïe ?- notre port est contrôlé par des étrangers, notre route nationale pareille, notre économie dans les mains des étrangers à 95%, notre administration dans les mains d’un clan, notre richesse dans les mains d’un groupuscule des hommes corrompus pensant que le Congo est un bien familial et ethnique ?
    Peuple congolais, Mes chers compatriotes,

    Le capitaine Thomas SANKARA disait je cite : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère ».

    Par ailleurs, je renouvelle mes pensées positives à l’endroit des prisonniers politiques, à l’instar des anciens compagnons du feu colonel Marcel NTSOUROU, avec une mention spéciale au Général Jean-Marie Michel MOKOKO qui aura 77 ans en Mars 2024.

    Pour finir, je voudrais dire au peuple congolais de plus rien espérer de ce régime en perte de vitesse, champion des discours démagogiques, des promesse non tenues, et expert en détournement des fonds publics et du pillage des ressources naturelles de notre pays. Denis SASSOU NGUESSO est un homme du passé et il n’a plus rien à offrir aux Congolais.

    Au regard de tout ce qui précède, nous devons donc nous orienter vers des choix d’avenir afin de refonder notre pays le Congo, dans la dignité et le respect. C’est pourquoi je vous invite à rejoindre le Mouvement Républicain (MR), pour qu’ensemble nous puissions sauver ce pays et le remettre sur les bons rails dans le concert des nations.

    Vive le Congo réellement indépendant !!!

    Vive le peuple congolais digne et fort !!!

    Vive le Congo libre !!!Je vous remercie.  

    Fait à Brazzaville, le 14 Août 2023. 

    Le Président Exécutif du Mouvement Républicain,

    Président en exercice de l’Alliance pour l’Alternance Démocratique en 2026 (2AD26),  

    Melaine Destin GAVET ELENGO.   

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